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Le Figaro, 7 novembre 2010

Alors qu'on attend le remaniement, les élus du parti présidentiel ne souhaitent pas changer de premier ministre.


Les députés UMP ne ménagent pas leur soutien à François Fillon. Ils lui offrent régulièrement des «standing ovations» dans le huis clos de la salle Colbert, où se déroule leur réunion du mardi, et surtout dans l'Hémicycle de l'Assemblée, quand le ton monte dans les rangs de l'opposition. Tout au long des débats sur la réforme des retraites, le premier ministre a été applaudi debout par ses troupes, lors des séances de questions d'actualité. Un exercice dans lequel le chef du gouvernement excelle.

Quand François Fillon demande aux députés socialistes de «s'élever au-dessus des caricatures et des postures», il enflamme la salle. Quand il souligne que sa «légitimité» vient autant du président de la République que de la majorité parlementaire, au lendemain de la cuisante défaite des régionales, il met du baume sur les plaies du camp présidentiel. Qui lui en sait gré. «Je ne suis pas filloniste, mais je souhaite ardemment que François Fillon reste à la tête du gouvernement», confie Philippe Goujon. À l'instar de son mentor, Édouard Balladur, le député de Paris juge que «la vraie surprise, ce serait qu'il reste». L'inclassable Étienne Pinte, qui revendique sa liberté d'expression, notamment en matière d'immigration, lance: «Fillon à Matignon? C'est une évidence. Il n'y a pas d'autre alternative crédible.» Pour l'ancien maire de Versailles, Fillon «a une très bonne cote dans la majorité, parce qu'il est l'un des nôtres et qu'il a une stature d'homme d'État». Des propos que tient aussi l'influent député filloniste de la Savoie, Michel Bouvard. Proche de Jean-François Copé, la députée de Meurthe-et-Moselle Valérie Rosso-Debord souligne que «les Français ont besoin de stabilité et de sérénité», et que Fillon est le premier ministre idoine pour achever le quinquennat. Surtout, ajoute-t-elle, «on sait qu'il mettra toutes ses forces à préparer la réélection de Nicolas Sarkozy».

«Plus applaudi que Borloo»

De nombreux députés UMP attestent que «Fillon est beaucoup plus applaudi que Jean-Louis Borloo», en séance comme au sein du groupe. Telle Françoise de Panafieu, qui «pense le plus grand bien» de l'hôte de Matignon. «Plus le climat s'apaisera, plus ses chances de rester vont augmenter», se félicite la députée de Paris. Sa collègue Chantal Brunel (Seine-et-Marne) estime que pour achever le quinquennat, «il faut un premier ministre aimé et respecté des parlementaires, car la réforme des institutions a accru le rôle du Parlement». Isabelle Vasseur (Aisne) voit comme futur premier ministre «quelqu'un qui ait le charisme de Fillon, qui sache rassurer, qui ait une autorité comme lui, et beaucoup de recul par rapport aux événements». Marie-Louise Fort (Yonne) rappelle que Fillon «a fait du bon boulot à Matignon» et qu'il forme «un tandem équilibré avec Nicolas Sarkozy». Le villepiniste Hervé Mariton en convient. Mais le député de la Drôme juge qu'en cas de reconduite à Matignon, François Fillon devra avoir «une autorité renouvelée comme premier ministre». Le sarkozyste Éric Ciotti «préférerait» lui aussi que Fillon reste, «car il a d'énormes qualités et il est un excellent débatteur face à la gauche».

Les députés UMP n'avaient guère d'atomes crochus avec les deux prédécesseurs de Fillon, Dominique de Villepin -qui n'a jamais été élu- et Jean-Pierre Raffarin -qui venait du Sénat. Avec Fillon, ils sont en terrain de connaissance: le premier ministre a été dix-sept ans député de la Sarthe.

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